Costa Rica

Du Nord au Sud en passant par le repère du quetzal

Ayant un peu de temps pour nous rendre jusqu’à la Péninsule de Osa, nous avons décidé de faire un arrêt sur les hauteurs de la Cordillère de Talamanca pour sortir des sentiers battus et pourquoi pas y rencontrer le quetzal.

La route entre Santa Elena et San Gerardo de Dota est relativement longue. C’est pourquoi nous nous sommes octroyés une halte pour se balader dans le Parque nacional de Carara en chemin. Un sentier bien entretenu emmène les visiteurs à la découverte des écosystèmes locaux. Et en restant attentif, il est possible de voir de magnifiques aras rouges et des toucans. Même s’il y a moins de monde, la dernière partie du sentier n’est pas indispensable, car le bruit de la route est très présent et la végétation dense ne permet pas de voir grand chose. Privilégiez donc les deux premières parties.

Couple d'aras
Couple d’aras

Nous avons ensuite repris la route jusqu’à San Gerardo de Dota, petit hameau d’altitude situé à la limite du Parque nacional de los Quetzales. Ici pas de risque d’entendre les camions passés, on est entourés de nature et d’oiseaux. Notre chalet dispose même d’une terrasse avec vue sur la forêt en contrebas et colibris sous la fenêtre. Il y fait bon chaud en arrivant, mais à 2500m, les nuits sont fraîches. Le mini-radiateur électrique m’évite la congélation pendant la nuit mais ne suffit pas à réchauffer le chalet plus que la température extérieure (inférieure à 10°C). Yorick s’est bien moqué de moi le soir quand j’ai décidé de dormir toute habillée, mais le matin il faisait moins le malin quand il a dû se mettre à torse nu alors que je n’avais plus qu’à enfiler ma doudoune.

Une fois bien emmitouflés et une tasse de café bien chaud engloutie, nous rejoignons notre guide pour tenter de trouver le quetzal. La chance est avec nous et nous le voyons bien et rapidement, juste au bord de la route. Par contre l’excursion ne vaut pas du tout son prix. Le guide nous a simplement emmenés sur la route, où il y avait déjà une horde de touristes. Pas de balade en forêt, pas de découvertes en pleine nature… Bref nous y sommes retournés le lendemain sans guide et nous avons vu le quetzal tout aussi bien. N’hésitez donc pas à demander à votre lodge où se trouve le quetzal en ce moment et rendez-y vous à l’aube (5h), il se cache ensuite dans la forêt dès que le soleil arrive (c’est-à-dire peu après 5h, soyez donc à l’heure).

Un peu plus tard dans la journée, après avoir savouré un délicieux gallo pinto en observant les colibris sur la terrasse du lodge, nous nous sommes rendu au fin fond de la vallée pour une paisible balade le long de la rivière. Nous sommes allés que jusqu’à la première cascade, car le sentier menant à la seconde était en mauvais état, il y avait des trous dans le pont! Quelques touristes locaux n’ont pas fait autant de chichis que moi et sont passés en tongs sans se poser de questions, à vous de voir… Et au retour de notre balade, juste avant le parking, qui trouvons-nous?! Le beau quetzal avec sa longue queue trônant dans un arbre en bordure de chemin! Presque trop facile, mais on ne va pas se plaindre.

Quetzal mâle

Il n’y a pas beaucoup de sentiers de randonnée dans les environs, mais nous avons adoré passer l’après-midi sur la terrasse de notre lodge à photographier les oiseaux multicolores venant picorer le riz offert par les cuisiniers. Yorick s’est empressé de terminer sa délicieuse truite (qui vaut vraiment le détour) pour ne louper aucun colibri. Vraiment, c’est un petit coin de paradis!

C’est une région qui ne paie pas de mine et peu visitée, mais c’est aussi l’un des endroits que nous avons préféré; en pleine nature, sauvage, plein de richesses et idéal pour se détendre.

Truite de chez Miriam

Nous avons fait un bref arrêt à Uvita en redescendant en direction de la Péninsule de Osa. Il y a malheureusement beaucoup de circulation, même dans le village, et il est compliqué de se rendre à la plage sans voiture. La plupart des plages sont payantes, car se trouvant dans le Parc national marin Ballenas.

Le Parc national Ballenas est agréable à visiter à marée basse pour pouvoir aller jusque sur la presqu’île. On peut se promener et se baigner sur les longues plages.

L’autre attrait d’Uvita est selon nous la gelateria-restaurant Sibu. Les glaces y sont délicieuses et bienvenues dans cette région où les températures dépassent facilement les 30°C. Les plats servis au restaurant nous ont également semblé raffinés.

Sorbet chocolat-mangue chez Sibu
Sorbet chocolat-mangue chez Sibu

Infos utiles

Notre hébergement

Nous avons dormi à Cabinas San Gerardo, à San Gerardo de Dota, dans un petit chalet entouré de colibris et surplombant la forêt en contrebas. Il y fait bon chaud la journée lorsque le soleil tape, mais la nuit il faut bien se couvrir, ne pas hésiter à demander des couvertures supplémentaires et éventuellement enclencher le mini-mini-radiateur électrique. C’est très cosy, propre et l’accueil y est chaleureux. Il y a une cafetière à disposition pour boire un café en se levant avant d’aller observer le quetzal. Le petit déjeuner gallo pinto qui vous attend en revenant de l’observation du quetzal est délicieux, mais pourrait être un peu plus copieux.

Notre cabina chez Cabinas San Gerardo

Le lodge propose de vous réserver un guide pour aller voir le quetzal. Renseignez-vous bien auparavant si c’est vraiment nécessaire. Il suffit souvent d’aller sur la route en contre-bas et de s’arrêter où se trouve les autres touristes.

Le lodge dispose également d’un restaurant servant la fameuse truite de la région. C’est une excellente adresse.

Générales

  • Nous sommes restés 2 nuits dans la région. C’est juste assez pour vraiment profiter de l’opportunité de voir le quetzal mais aussi touuus les autres merveilleux oiseaux. Une ou deux nuits supplémentaires permettent de se rendre dans le parc national Los Quetzales.
  • Il fait bien froid la nuit à San Gerardo de Dota, mais la journée les températures montent facilement jusqu’à 25°C. Prévoyez de vous habillez en couches pour être parés à toutes les situations.
  • La truite est typique de la région et nous vous recommandons vivement d’aller en manger. Notamment chez Miriam’s, où nous avons aussi dormi, et qui la propose de manière succulente et copieuse en casado.
  • Parc national de Carara: Il est plus prudent d’aller à l’entrée officielle du parc pour être sûr que la voiture soit en sécurité. Le parking de l’entrée inofficielle, plus proche du pont aux crocodiles, est « surveillé » par un gilet jaune, mais il ne surveille malheureusement pas vraiment.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

14 − neuf =